25 novembre 2016

Sur la trace des aventuriers de Zanzibar!

Tanzanie, Zanzibar, de grands chemins

Nous avions choisi la Tanzanie pour ses parcs nationaux grandioses et prévu de séquencer le voyage en deux étapes comme beaucoup de visiteurs. Une étape continentale avec une vie dans les montagnes et ses villageois près de Nrogoro, une visite du Mikumi Park à quatres heures de transports de Dar es Salam puis une fin de séjour sur Zanzibar, un rêve d’enfance depuis les lectures de récits d’aventuriers comme Livingstone ou Rimbaud puis la lecture et la vue de magazines comme Géo.


Nous avons modifié nos plans en Afrique du Sud et choisi d’alléger le parcours pour permettre à Swann de travailler ses cours et éviter de « cramer » le bébé.
Nous sommes donc arrivés à Dar avant de nous transférer dès le lendemain en ferry sur l’archipel de Zanzibar puis sur la côte ouest de la plus grande île, Ugunju.

Notre premier logement était un simple hôtel local où nous logions dans une grande cabane de Robinson Crusoë en version améliorée avec l’eau courante et des moustiquaires au dessus des lits.
Nous l’avons quitté la seconde semaine pour nous établir à côté, dans un hôtel plus « luxe » en négociant un tarif proche du premier; toujours sur Bweeju près de Page une des mecques du Kite surf.


Les sensations sont difficiles à définir. La vie Tanzanienne et la moindre excursion coûtent chères alors que la population vit pour la plus grande part très chichement. Nous avons eu la sensation d’avoir à gérer un budget tendu et négocier le moindre repas ou logement tout en bénéficiant d’une mer fantastique teintée de couleurs exceptionnelles.


Tanzanie, Zanzibar, de grands chemins

Un bleu outremer qui vous emplit les yeux jour après jour et semblable à nulle autre. Les alizées de l’océan Indien tempèrent largement la chaleur ambiante et permettent de dormir sereinement sous des toits de paille assez épais.


Des relations intéressantes une fois passé la barrière des échanges mercantiles avec des beach boys et des personnels de réserve assez passionnés par leur île et sa riche histoire.

Enfermés dans cette prison dorée pour deux semaines, nous nous sommes baignés tous les jours dans une mer peu profonde car cerné de récifs coraliens  que l’on pense pouvoir atteindre à pied. Vous pouvez avancer des centaines de mètres sur des fonds clairs sans perdre pieds entre quelques touristes, enfants et pêcheurs ou pêcheuses. L’île se prête parfaitement bien à la pratique de sports nautiques et la pêche voir la rencontre de dauphins et autres mammifères marins.


Nous nous sommes limités à deux sorties avec les enfants. La première sur Stone Town teintée d’influence arabique et anglaise qui renaît peu à peu de ses cendres pour la vieille ville. Une déambulation dans le marché, la maison des esclaves, l’église anglicane, les rues qui s’entremêlent et les passages rapides par le fort portugais, la maison des merveilles...

Tanzanie, Zanzibar, Town Stone, la maison des merveilles, de grands chemins

L’après midi nous avons mangé une excellente cuisine locale dans une coopérative d’épices puis suivi une visite en forêt à la découverte des épices, des aromates et autres saveurs. Zanzibar et son climat ont permis à l’île d’être un site de production et d’exportation important avant d’être détrôné par Madagascar pour la production de vanille et l’Asie pour d’autres saveurs. Swann a plus goûté à cette visite qu’à celle du patrimoine historique mais sans surprise. D’autant plus qu’elle a eu le droit à un joli spectacle avec un tanzanien qui est monté nous chercher une noix de coco avec l’agilité d’un singe et des acrobaties dignes des plus grands cirques !

Tanzanie, Zanzibar, Ferme aux épices, de grands chemins

Tanzanie, Zanzibar, Ferme aux épices, de grands chemins

Notre seconde sortie a été consacrée à un tour d’une courte demie journée dans la forêt de Jozani. Coup de cœur de la famille que cette forêt primaire où vit une espèce unique de singes, les colobes rouges -plutôt roux- et leurs cousins noirs plus sauvages. Il est possible de s’en approcher ainsi que de leur petits avec calme. Les variations de verts, les espèces ramenées des différents continents et la conclusion par une belle ballade au dessus d’une partie de mangrove donnèrent à cet journée un aspect apaisant.

Tanzanie, Zanzibar, Forêt de Jozani, de grands chemins

Que retenir? Des sentiments mêlés. La fatigue rituelle des négociations, le coût de la vie assez incompréhensible ou bien le bonheur d’avoir touché un rêve d’enfance...Je ne sais que dire mais je ressens un sentiment de frustration avant de fermer la page Tanzanie. Trop rapidement vue et par le petit bout sans être allez dans les terres. En tout cas une approche de l’océan indien avant la traversée vers les Indes. Hakuna Matata.

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